Solder l’année 2015, dire bonjour à 2016

Ainsi va la vie. Ici, sur le web où ailleurs, les derniers et premiers temps des années sont pour les uns l’occasion de tirer un bilan et pour les autres d’y dessiner des espoirs.

Bien entendu, en ce dernier jour de 2015, le tableau de l’année passée tend plutôt vers l’horreur (et penser très fort en ce moment à l’enterrement de la sardine de Goya). Et les espoirs du 1er janvier 2015 semblent aujourd’hui bien vains. Quelques journaux (le Parisien) tentent de trouver, malgré tout, de bonnes nouvelles dans les mois qui viennent de s’écouler. D’autres nous exhortent à faire « quand même » la fête pour accueillir l’année 2016 que l’on nous souhaite « moins mauvaise ».

Alors se pose la question de la raison d’être des vœux lorsque tout semble encore plus insaisissable et que les événements ne sont que sable glissant entre les doigts. Se pose aussi la question de l’espoir, celui qui chaque matin, devrait guider nos gestes et qui parfois nous quitte devant l’âpreté de cette vie.

Mais il faut le dire, bilan et vœux sont avant tout symboliques. Ils sont de ces rituels qui évoquent l’appartenance à une société, qui bon an, mal an, et jusqu’à maintenant, espère-ait toujours mieux pour ses semblables. Des signes assez forts pour me faire oublier un temps les questions et vous souhaiter à tous, une très douce et très belle année 2016.

 

À toi surtout, qui forte de ton courage, doit encore livrer bataille…

 

2 thoughts on “Solder l’année 2015, dire bonjour à 2016

  1. J’ai lu récemment dans un numéro de Charlie Hebdo, je crois que c’était celui « anniversaire », la chronique de Madenian qui disait, à quelque chose près, qu’on devrait éviter d’être trop présomptueux en se souhaitant une « bonne année » et commencer plus modestement par un « bonne semaine », voire même pour les moins optimistes par un simple « bonne journée ». En effet il faut croire que tous nos souhaits de bonne année lancés pour 2015 n’ont finalement été que des vœux pieux, étant donné les catastrophes qui ont émaillé ce millésime. Mais je reste une incorrigible optimiste et je te souhaite tout de même, in extremis en ce 29 janvier, une belle année 2016, qu’elle ne soit pas pire que 2015 sera déjà une bonne chose.

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