Nous parlons malheureusement rarement, mes clients et moi, d’accessibilité web. Pourtant, je suis persuadée que nous avons tout à gagner à penser rédaction web en terme de contenu ouvert à tous. Mais sans doute faut-il déjà définir ce que l’on entend par accessibilité web et savoir où l’on en est.
L’accessibilité web ou le web pour tous
Le W3C (World Wide Web Consortium – organisme international chargé d’établir les recommandations de comptabilité pour les technologies du web) défini ainsi l’accessibilité web :
Mettre le Web et ses services à la disposition de tous les individus, quels que soient leur matériel ou logiciel, leur infrastructure réseau, leur langue maternelle, leur culture, leur localisation géographique, ou leurs aptitudes physiques ou mentales.
En 2008, ce même organisme publie les Règles pour l’accessibilité des contenus Web (WCAG) 2.0. En décembre 2012, l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et la Commission électronique internationale (CEI) annoncent la validation de ces règles en tant que Norme ISO (ISO/CEI 40500:2012). Cette validation permet de renforcer la connaissance de règles cohérentes, applicables et utiles à tous.
Car l’accessibilité du web concerne aussi bien les personnes en situation de handicap que les débutants, les personnes âgées mais également les propriétaires de tablettes ou de Smartphones, les internautes à bas débit…
La loi française
En France, les sites publics sont soumis à l’article 47 de la loi du 11 février 2005 qui stipule que :
Les services de communication publique en linge des services de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent doivent être accessibles aux personnes handicapées.
En 2009, est publié le RGAA (Référentiel général d’accessibilité pour les administrations – pdf 0.411 mo) auquel doivent (devraient) se conformer, depuis fin 2012, tous les services de communication en ligne de l’État et des établissements publics.
Les sites privés (E-commerçants, banques, transports aériens…) n’ont eux, aucunement l’obligation de prendre en compte les recommandations du WCAG 2.0.