Il existe, de nombreux ouvrages et sites web qui promettent à tout un chacun de devenir rédacteur web. Pour autant, une technique bien employée est-elle toujours suffisante pour se démarquer sur le web ?
La rédaction web : des mots, des définitions et des techniques
SEO, SMO, référencement, mots clés, titres, intertitres, encadrés, listes à puces… Lorsque l’on écrit pour le web, il y a des mots et des définitions à connaître absolument. Il y a également des techniques à employer : l’accroche, la pyramide inversée, la longueur des phrases… Tout ceci constitue le fondement du métier de rédactrice web. Mais il faut en plus que le client ait une ligne éditoriale claire, et en cela, le rédacteur web est souvent force de proposition. Il faut également que les textes soient informatifs et fiables. Pour cela, la cible doit être clairement identifiée et le contenu de qualité régulièrement mis à jour.
Un texte sur le web est plus que des mots
Tout ceci peut faire penser qu’en rédaction web, la technique prime et qu’un « bon texte » se mesure uniquement au respect de procédures. Or, si vous relisez attentivement, c’est en partie (je dis bien, en partie !) ce que j’ai fait jusqu’ici. Et, si je continuais ainsi, vous abandonneriez certainement rapidement votre lecture. Parce qu’au-delà de la technique, un texte sans âme et sans émotion(s) est tout simplement illisible. Alors, bien évidemment qu’un texte de blog est forcément plus vivant qu’une description d’articles. Bien sûr que « mettre du Pep’s » dans une page de catégorie n’est pas toujours faisable ni facile… Mais le rédacteur web et son client (ou donneur d’ordre) ne devraient jamais oublier que le web, c’est également ce qui relie les hommes.
Et que, l’on ne relie bien les hommes qu’en leur parlant comme à des hommes…
Sinon, il existe depuis presque trois ans maintenant, l’intelligence artificielle au service (sic !) de la rédaction. Cela se passe aux États-Unis et cela consiste à faire ingurgiter des chiffres et des données à des machines qui en feront le résumé. La société se nomme Narrative Science et collabore avec le magazine Forbes.