Cela se nomme Gestionnaire de compte inactif et permet de définir ce que Google doit faire de nos données en cas de non-signe de vie durable.
Ce service concerne les comptes Gmail, Google+, Google Reader, Drive… ainsi que les vidéos YouTube et autres données en lignes rattachées à ces comptes. Au bout de 3, 6, 9 ou 12 mois d’inactivité, la firme de Mountain View applique les (dernières) volontés de l’utilisateur : fermeture du compte sans préavis ou envoi d’un SMS à l’utilisateur lui-même (pratique si l’on multiplie les adresses mail sans s’en souvenir) ou à ses proches afin que ceux-ci récupèrent les données…
Bien après Facebook, Google s’inquiète enfin de la persistance de nos données numériques après notre disparition terrestre. Et si la firme de Mark Zuckerberg donne la possibilité aux proches du disparu de conserver une page Facebook « In memoriam », le service de Google, lui, ne laisse aucune autre alternative que la disparition totale. Au royaume de Google, finis les fantômes virtuels.
À noter que ce service permet également d’envoyer une réponse automatique aux mails reçus. Ce que j’imagine bien donner : « En raison d’un incident fâcheux et mortel, je me vois dans l’impossibilité éternelle de vous répondre ». Ne reste plus qu’à Google à mettre en place le suivi psychologique en ligne pour mes contacts qui apprendront ainsi brutalement mon décès.
Toutes mes excuses par avance…