Ou bien…
Le voisin de gauche me dit que « Oui, évidemment, parce qu’après tout, demain, on ne sait jamais, hein… ». La voisine de droite lui rétorque que « Justement, c’est très con, non, de vouloir souhaiter le meilleur à quelqu’un qui peut très bien, imaginons : se faire tuer par un chasseur dans son salon, se faire bouffer par un lion dans un zoo, faire un arrêt cardiaque en courant après un train… » L’amie dépressive relève la tête parce qu’« Encore faut-il qu’il y ait un train à l’heure et que l’on soit soi-même à la bourre… » L’ado au bout de la table soupire fort et dit que tout ça « ça le gave, d’ailleurs nous aussi on le gave à se poser des questions cons, chacun faisant ce qu’il veut après tout et que les traditions c’est quand même bien de la… » Quant au chien de la famille, lui pense que peu importe, mais que là, il souhaite avant tout sortir faire son petit tour hygiéniste, avec toi, oui, toi, l’avachi de trop de foie gras…
Et comme, aujourd’hui, 1er jour de l’année 2019, la rédactrice web que je suis hésite entre se prendre pour un canidé, ne voir que le positif de l’empathie ou au contraire laisser parler sa légère petite dépression, mais que la rédactrice web ne veut absolument aucun mal à ses quelques lecteurs égarés ici…
Je vous souhaite une jolie et très bonne année 2019. Avec du soleil, de la douceur et du bonheur. Et sans trop d’épreuves. Surtout, pas trop d’épreuves. Parce que malheureusement, peu de vies y échappent.
Et elle souhaite à ses proches, très proches, encore ou de nouveau dans des tempêtes, bien plus que ça encore…