Le pouvoir du Web est dans son universalité. Un aspect essentiel est qu’il soit accessible à tout le monde quel que soit le handicap. Tim Berner Lee, directeur du W3C.
Comme vu dans le premier article sur l’accessibilité web, les sites privés français n’ont donc aucune obligation légale de respecter le WCAG 2.0 (Règles pour l’accessibilité web). Ceci explique sans doute pourquoi nous parlons essentiellement de SEO et plus rarement d’accessibilité dans les contrats de rédaction web. À tort…
Le gagnant/gagnant de l’accessibilité web
Imaginez-vous ne plus pouvoir naviguer sur votre site d’e-commerce préféré ainsi que sur de nombreux sites publics qui ne respectent pas les normes RGAA. Pire encore, sur votre propre site… Impensable ?
Et pourtant, demain, chacun de nous peut se retrouver en situation de handicap face à internet : vieillissement, maladie, accident, matériel défectueux ou simplement différent (smartphone, tablette), débit momentanément réduit… Et si, comme précisé par Tanguy Lohéac dans « combien ça fait d’handicapés ? », on ne peut fournir un ratio coût/rentabilité en parlant de l’application des WCAG 2.0, permettre à tous d’accéder au contenu du web c’est :
- Avoir une démarche responsable, éthique et tout simplement tournée vers le futur ;
- Conséquence du point précédent : renforcer l’image de marque de l’entreprise ;
- Gagner des parts de marchés par rapport aux concurrents qui « ferment leurs portes » à une partie des internautes ;
- Gagner à coup sûr en matière de référencement : les moteurs de recherche sont en effet en situation de handicap puisqu’aveugles et sourds.
C’est pour ces raisons mais également dans le but de s’inscrire tout simplement dans une démarche de partage que les rédacteurs doivent s’intégrer et être intégrés à un processus global visant l’accessibilité.
Parce qu’une majeure partie du contenu sur internet reste textuel !
Prochain article : Comprendre et connaitre les WCAG 2.0 à respecter dans le domaine de la rédaction web