Il y a des mots qui résonnent bien. Et lorsque l’on est amoureuse des mots, on aime les répéter, les dorloter, les faire rouler sous la langue pour s’en délecter.
Procrastination (n.f.) est l’un de ceux-là. Pour le dire correctement, il est nécessaire de chercher le S au fond de la gorge : procraSSSStination, à la façon du serpent Kaa (mais si : Baloo, Mowgli, Bagheera…)*. Rien que cela c’est déjà un effort. Et pourtant, la procrastination est souvent synonyme de… ne rien faire.
Alors, oui, je procrastine sur ce blog ou plus sérieusement, je remets à demain l’article absolument génial que je me suis promis d’écrire. Tout cela parce que j’écris pour les autres et qu’à la fin de mes journées, je n’ai plus qu’une seule envie : celle de lire les articles géniaux des autres. Alors, je procrastine ou plus simplement : oui, je remets au lendemain.
Mais je vais vous dire : mon véritable problème c’est que mon lendemain est toujours le lendemain de demain…
Promis, demain (ou un autre jour) je m’y mets à cet article sur l’importance de la rédaction web en 2013 et la nécessité de mises à jour régulières des blogs !
*Pour les ignares : Le Livre de la Jungle